26 juillet, 2007
23 juillet, 2007
Phase B -- Dépôt de la Miette #006
Date: 23 juillet 2007
Heure: Aux alentours de 6:00
Emplacement: Dans un arbre creux du Parc de Grandpré, à Tracy.
Miette: Le Versus (ou l'Histoire de l'Arbre Vide); texte disponible sur demande.
Commentaires: La miette n'était plus là, quand je suis repassé vers 17h30.
Heure: Aux alentours de 6:00
Emplacement: Dans un arbre creux du Parc de Grandpré, à Tracy.
Miette: Le Versus (ou l'Histoire de l'Arbre Vide); texte disponible sur demande.
Commentaires: La miette n'était plus là, quand je suis repassé vers 17h30.
19 juillet, 2007
Phase B: Insertions Épidermiques
Cette deuxième phase vise à parsemer des textes de façon plus ambitieuse et surtout moins localisée que la première. Non limitée à une seule ville, à un seul type d’endroit, cette fois on voit grand, et tout ce qui est extérieur est susceptible de correspondre à un texte particulier, et donc de le recevoir.
(Note: c’est ici que le sac de plastique sera indispensable, le paquet pouvant rester parfois plusieurs jours dans son Lieu de Dépôt avant d’être trouvé.)
(Note: c’est ici que le sac de plastique sera indispensable, le paquet pouvant rester parfois plusieurs jours dans son Lieu de Dépôt avant d’être trouvé.)
18 juillet, 2007
Prototype
Voici ce que je laisse. D'abord, le paquet, qui a l'air de ceci:
À l'intérieur, il y a le texte, sans introduction ou mise en contexte.
À la fin, il y a une feuille supplémentaire, où on peut lire:
"Si possible, remettre ce texte tel que vous l’avez trouvé, là où vous l’avez trouvé.
Si ça vous a plu, nous vous encourageons à vous en faire une copie, et à le partager.
Si possible, il serait aussi apprécié que vous nous écriviez au projetmiettes@gmail.com pour nous faire part de certains détails, soit :
- Où vous avez trouvé ce texte;
- Quand vous l’avez trouvé;
- Qui vous êtes;
- Où et quand vous l’avez "remis en liberté";
De plus, si vous avez envie de vous exprimer sur ce que vous avez lu, sachez que vos commentaires seront précieux pour nous.
Merci pour votre temps."
À l'intérieur, il y a le texte, sans introduction ou mise en contexte.
À la fin, il y a une feuille supplémentaire, où on peut lire:
"Si possible, remettre ce texte tel que vous l’avez trouvé, là où vous l’avez trouvé.
Si ça vous a plu, nous vous encourageons à vous en faire une copie, et à le partager.
Si possible, il serait aussi apprécié que vous nous écriviez au projetmiettes@gmail.com pour nous faire part de certains détails, soit :
- Où vous avez trouvé ce texte;
- Quand vous l’avez trouvé;
- Qui vous êtes;
- Où et quand vous l’avez "remis en liberté";
De plus, si vous avez envie de vous exprimer sur ce que vous avez lu, sachez que vos commentaires seront précieux pour nous.
Merci pour votre temps."
17 juillet, 2007
Appel à tous
Si vous connaissez d'autres projets de ce genre, je vous prie de m'en faire part.
À date, j'ai trouvé Found Art, mais comme le nom l'indique c'est surtout pour les arts visuels. Il y aussi Found Magazine, mais ça semble être surtout pour des petits fragments (écrits ou autres) trouvés ça et là, pas vraiment pour de la fiction. Il y a le "Atrovertism Movement", avec Valery Milovic en tête, dont les buts semblent correspondre d'assez près à ceux du Projet "Miettes", mais encore une fois c'est orienté vers les arts visuels. Toujours en arts visuels, il y a David Gerbstadt qui s'adonne à l'activité de laisser ses œuvres dans des endroits publics depuis 1994. Je suis aussi tombé sur plusieurs mentions de l'acte de laisser des petits collants ou des "post-its" avec quelque chose d'écrit, comme "You are beautiful", ou "I don't know you but I love you", collés sur des miroirs de toilettes publiques, ce genre de trucs. Il y a Bren Bataclan et son "Smile Boston Project" qui laisse ses toiles en demandant aux gens de "sourire plus aux étrangers" (on retrouve d'ailleurs sur son site un texte intéressant sur ce genre de partage artistique). Il y a aussi Adam Neate qui laisse ses toiles, à Londres lui.
En fait de littérature, j'ai trouvé un site où on parle de Jacques Sellès, type qui avant de fonder sa maison d'édition (les Éditions L'Ivre Coeur) s'est adonné à de la "littérature de colportage" (vendue au coin d'une rue, par exemple), mais ce n'est pas tout à fait ça puisque je tiens à éliminer la notion de rénumération, et le réflexe de pensée selon lequel la publication officielle et reconnue est le summum de l'accomplissement pour celui qui écrit.
À date, j'ai trouvé Found Art, mais comme le nom l'indique c'est surtout pour les arts visuels. Il y aussi Found Magazine, mais ça semble être surtout pour des petits fragments (écrits ou autres) trouvés ça et là, pas vraiment pour de la fiction. Il y a le "Atrovertism Movement", avec Valery Milovic en tête, dont les buts semblent correspondre d'assez près à ceux du Projet "Miettes", mais encore une fois c'est orienté vers les arts visuels. Toujours en arts visuels, il y a David Gerbstadt qui s'adonne à l'activité de laisser ses œuvres dans des endroits publics depuis 1994. Je suis aussi tombé sur plusieurs mentions de l'acte de laisser des petits collants ou des "post-its" avec quelque chose d'écrit, comme "You are beautiful", ou "I don't know you but I love you", collés sur des miroirs de toilettes publiques, ce genre de trucs. Il y a Bren Bataclan et son "Smile Boston Project" qui laisse ses toiles en demandant aux gens de "sourire plus aux étrangers" (on retrouve d'ailleurs sur son site un texte intéressant sur ce genre de partage artistique). Il y a aussi Adam Neate qui laisse ses toiles, à Londres lui.
En fait de littérature, j'ai trouvé un site où on parle de Jacques Sellès, type qui avant de fonder sa maison d'édition (les Éditions L'Ivre Coeur) s'est adonné à de la "littérature de colportage" (vendue au coin d'une rue, par exemple), mais ce n'est pas tout à fait ça puisque je tiens à éliminer la notion de rénumération, et le réflexe de pensée selon lequel la publication officielle et reconnue est le summum de l'accomplissement pour celui qui écrit.
12 juillet, 2007
Phase A -- Dépôt de la Miette #005
Date: 12 juillet 2007
Heure: Aux alentours de 16:15
Emplacement: Sur un banc de wagon de métro, alors que les portes s'ouvrent pour nous laisser sortir à la station Longueuil.
Miette: La Citadelle; texte disponible sur demande.
Commentaires: Trois jours plus tard, et encore pas de réactions; est-ce que je fais tout ça pour rien?
Heure: Aux alentours de 16:15
Emplacement: Sur un banc de wagon de métro, alors que les portes s'ouvrent pour nous laisser sortir à la station Longueuil.
Miette: La Citadelle; texte disponible sur demande.
Commentaires: Trois jours plus tard, et encore pas de réactions; est-ce que je fais tout ça pour rien?
11 juillet, 2007
Phase A -- Dépôt de la Miette #004
Date: 11 juillet 2007
Heure: Aux alentours de 7:40
Emplacement: Sur un banc dans le Jardin Domtar (juste à côté de la sortie Bleury du métro Place des Arts).
Miette: La Citadelle; texte disponible sur demande.
Commentaires: La miette fait ce matin une petite incursion hors du flot sanguin, question d'éviter les globules blancs (i.e. les concierges du métro). Mais c'est juste à côté de la sortie du métro, alors je me dis que je peux quand même l'inclure dans la Phase A.
10 juillet, 2007
Phase A -- Dépôt de la Miette #003
Date: 10 juillet 2007
Heure: Aux alentours de 12:15
Emplacement: Au niveau "Galerie" du Centre Eaton, sur un banc.
Miette: La Citadelle; texte disponible sur demande.
Commentaires: Je m'assois sur le banc, j'attends d'être relativement seul, et puis je me relève et pars, laissant le texte derrière. Mais je ne ressens pas de satisfaction; au contraire, je ne comprends pas mon geste, je ne sais plus pourquoi je me suis embarqué dans ce projet. L'anxiété mine tout.
Phase A -- Dépôt de la Miette #002
Date: 10 juillet 2007
Heure: Aux alentours de 12:10
Emplacement: Sur un petit muret de béton, dans le métro McGill, devant l'entrée de la Place de la Cathédrale.
Miette: La Citadelle; texte disponible sur demande.
Commentaires: Nerveux encore aujourd'hui. Attendre qu'il y ait une petite éclaircie dans les passants, ne voulant pas être vu, ne voulant pas qu’on me dise: « Hey, Monsieur, vous oubliez quelque chose… », et se dire que c’est comme quand on attend avant de traverser une rue à la circulation dense. Vers 12h55, quand je suis repassé, le texte n'y était plus. En espérant que ça ne soit pas un employé d'entretien qui l'a mis à la poubelle.
09 juillet, 2007
Phase A -- Dépôt de la Miette #001
Date: 9 juillet 2007
Heure: Aux alentours de 16:00
Miette: La Citadelle; texte disponible sur demande.
Commentaires: Avant de déposer le paquet, nerveux comme si j'étais sur le point de commettre un crime. Personne ne l'avait ramassé quelques minutes plus tard, alors que je me suis éloigné dans le métro qui allait en sens inverse.
Phase A: Flot Sanguin
[Nommée ainsi en hommage au groupe Circulatory System]
Le première phase du Projet consiste (idéalement) en une petite intrusion dans le Flot du Noyau Central (c'est-à-dire la ville de Montréal); comme un microbe dans un organisme vivant. Multiplier les "assauts", en parsemer le métro & ses souterrains, pour peut-être en atteindre le coeur. Essayer de contaminer la ville par les Idées (aussi ridicule que ça puisse avoir l'air).
Le première phase du Projet consiste (idéalement) en une petite intrusion dans le Flot du Noyau Central (c'est-à-dire la ville de Montréal); comme un microbe dans un organisme vivant. Multiplier les "assauts", en parsemer le métro & ses souterrains, pour peut-être en atteindre le coeur. Essayer de contaminer la ville par les Idées (aussi ridicule que ça puisse avoir l'air).
04 juillet, 2007
Idée première [20 avril 2007]
Dernièrement, j’ai pensé à Robert Crumb qui à la fin des années 60 se promenait dans les rues de Haight-Ashbury en vendant lui-même son Zap Comix à partir d’un carrosse pour bébé… à William Blake qui imprimait ses textes illustrés chez lui, faisant tout, de la création à la reliure (avec l’aide de Catherine, sa femme)… et puis j’ai eu une idée.
Dans les prochains mois, je crois que je vais essayer quelque chose de nouveau. Je vais faire imprimer mes textes, les relier de façon rudimentaire, les mettre dans un sac imperméable (genre Ziploc) et puis les abandonner à des endroits significatifs, avec la mention "LISEZ MOI".
Mortifer, et bien cette histoire appartient au Boisé de McMasterville (ce qui officiellement s’appelle ‘Parc du Ruisseau-Bernard’), c’est le cœur de cette ville pour moi, et un épisode s’y déroule. (J’ai même déjà inscrits des petits poèmes qui ont rapport à cette histoire sur les pontons qu’on y enjambe à quelques endroits.)
La Citadelle, c’est évidemment dans le Centre-Ville de Montréal que j’ai envie de la laisser (dans le métro, ou encore dans le Centre Eaton, ou dans une ruelle quelconque), mais pas uniquement là non plus.
Mes deux recueils, possiblement dans un Cégep ou un autre, parce que c’est à cette époque là de ma vie que j’ai écrit la plus grande partie de ce qu’ils contiennent. Ou encore les décomposer en histoires individuelles (déposer mon histoire de L’Arbre Vide dans un bel arbre creux, par exemple).
Ce que j’espère? Qu’on les trouve, qu’on les lise, qu’on m’envoie des commentaires si on en a l’envie (j’inclurai une adresse e-mail), et puis qu’on le garde si on aime ça, ou qu’on le remette là où on l’a trouvé, pour que quelqu’un d’autre tombe dessus.
Ce n’est pas plus résonant de tomber sur une histoire par hasard, comme ça (même si mal écrite par un raté inconnu), sans rien savoir sur son contenu, que d’avoir à payer trop cher dans une librairie industrielle?
Je ne sais pas pourquoi je n’y ai pas pensé avant. L’acte de partager mes textes deviendra alors complètement désintéressé au niveau monétaire, et prendra (pour moi, du moins) des allures de rituel, de magie, de Mystère Fraternel, le tout dans un contexte plus sincère, plus direct, que par le Net (où les plaisirs malsains de l’anonymat réduisent des êtres intelligents à des entités répugnantes de puérilités).
Mortifer, et bien cette histoire appartient au Boisé de McMasterville (ce qui officiellement s’appelle ‘Parc du Ruisseau-Bernard’), c’est le cœur de cette ville pour moi, et un épisode s’y déroule. (J’ai même déjà inscrits des petits poèmes qui ont rapport à cette histoire sur les pontons qu’on y enjambe à quelques endroits.)
La Citadelle, c’est évidemment dans le Centre-Ville de Montréal que j’ai envie de la laisser (dans le métro, ou encore dans le Centre Eaton, ou dans une ruelle quelconque), mais pas uniquement là non plus.
Mes deux recueils, possiblement dans un Cégep ou un autre, parce que c’est à cette époque là de ma vie que j’ai écrit la plus grande partie de ce qu’ils contiennent. Ou encore les décomposer en histoires individuelles (déposer mon histoire de L’Arbre Vide dans un bel arbre creux, par exemple).
Ce que j’espère? Qu’on les trouve, qu’on les lise, qu’on m’envoie des commentaires si on en a l’envie (j’inclurai une adresse e-mail), et puis qu’on le garde si on aime ça, ou qu’on le remette là où on l’a trouvé, pour que quelqu’un d’autre tombe dessus.
Ce n’est pas plus résonant de tomber sur une histoire par hasard, comme ça (même si mal écrite par un raté inconnu), sans rien savoir sur son contenu, que d’avoir à payer trop cher dans une librairie industrielle?
Je ne sais pas pourquoi je n’y ai pas pensé avant. L’acte de partager mes textes deviendra alors complètement désintéressé au niveau monétaire, et prendra (pour moi, du moins) des allures de rituel, de magie, de Mystère Fraternel, le tout dans un contexte plus sincère, plus direct, que par le Net (où les plaisirs malsains de l’anonymat réduisent des êtres intelligents à des entités répugnantes de puérilités).
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